20 ans après l’arrivée des premiers logiciels, les nouvelles technologies ont permis d'accroître considérablement le potentiel des logiciels de gestion parcellaire. Le problème quand on est exploitant, c’est qu’on a rarement le temps et les éléments pour étudier tous les logiciels du marché. Faire le bon choix peut alors s’avérer être un vrai casse-tête, c’est pourquoi nous vous guidons dans cet article sur les critères de choix à prendre en compte.
Question moins bête qu’il n’y paraît car dans le domaine des logiciels agricoles, il est parfois difficile de s’y retrouver. Alors avant de vous parler des critères, entendons-nous bien sur ce qu’est un logiciel de gestion parcellaire (et ce qui n’en est pas). Un logiciel de gestion parcellaire permet d’aider l’agriculteur dans le pilotage de ses exploitations et de simplifier ses démarches administratives et légales (déclaration PPF, plan d’épandage, traçabilité, registre phytosanitaire…). Une solution de gestion parcellaire ne remet pas en cause le métier de l’exploitant mais l’accompagne et lui permet de répondre à une règlementation plus exigeante et des attentes sociétales de plus en plus importantes.
Maintenant que nous avons évoqué le périmètre de ces logiciels, il est important de comprendre les deux types de logiciels qu’il existe :
Maintenant que vous savez précisément ce qu’est un logiciel de gestion parcellaire, nous pouvons voir comment bien le choisir ! Découvrez les 5 critères à étudier pour faire le bon choix.
En tant qu’agriculteur vous êtes aujourd'hui soumis à une règlementation exigeante et en constante évolution. Le respect de la règlementation est complexe mais stratégique, toute erreur commise au cours de la campagne a des conséquences importantes (amende, diminution des aides PAC…). Utiliser un logiciel de gestion parcellaire permet d'éviter ses erreurs et d'être plus serein mais attention tous les logiciels n'ont pas le même degré de fiabilité. La base phytosanitaire doit par exemple être mise à jour quotidiennement pour vous offrir des contrôles fiables.
Dans le cas ou vous optiez pour un logiciel de type Saas, il est essentiel de savoir où et comment seront stockées vos données. Le lieu de stockage vous permet de savoir quelle législation s’applique à la gestion de vos données et de vous assurer que la règlementation générale sur la protection des données (RGPD), entrée en application le 25 mai 2018, est respectée. Dans le cas du On-Premise, le risque de perte de données en cas de panne informatique est fort. Pour le réduire les éditeurs proposent une sauvegarde de vos données. Il est important de savoir la fréquence de sauvegarde de vos données et le lieu du stockage.
Pour rester maître de vos données il est important de vérifier que vous pouvez contrôler et choisir qui accède à vos données. La majorité des éditeurs de logiciels gratuits vous donnent accès à un logiciel en échange du partage des données que vous saisissez. Vos données sont alors réexploitées par des sociétés agrochimiques ou des laboratoires d’études.
Comme pour tous types de solution, une solution de gestion parcellaire sera plus facile à prendre en main si elle est simple, intuitive et ergonomique. En effet, il faut savoir qu’adopter un logiciel de gestion parcellaire est un changement bénéfique mais qui nécessite des modifications dans vos habitudes de travail. La prise en main doit se faire le plus naturellement possible. La structure de la solution doit donc être flexible afin de s’adapter à vos habitudes et besoins.
En ce qui concerne les fonctionnalités, il est préférable d’en avoir qui permettent d’améliorer le confort de travail. Il est par exemple essentiel de pouvoir effectuer ses saisies sans réseau afin de pouvoir les réaliser au champ, au bureau ou bien où vous le souhaitez.
L’interopérabilité c’est la capacité d’un logiciel à se connecter avec un autre outil. Un logiciel interopérable vous permettra de connecter vos IOT et OAD afin de piloter toute votre activité depuis une même interface.
Le prix sera forcément un élément à prendre en compte ; cependant, il ne doit pas être le critère principal. De plus, il faut bien se rendre compte que le coût n’est pas seulement l’investissement d’achat, les coûts éventuels de maintenance, formation, assistance et mise à jour doivent également être considérés. De manière générale, le prix se définit en fonction du périmètre fonctionnel du logiciel et du nombre d’exploitations. Pour un logiciel complet et fiable, il faut compter entre 30€ et 50€ par mois. Cette estimation est donnée à titre indicative, bien évidemment chaque éditeur a ses spécificités.
Vous pouvez à présent établir quels critères sont prioritaires pour vous et choisir votre logiciel sans vous tromper !